The paper argues that increased priority should be given to primary health care (PHC) as a tool of health policy for older people in developing countries. PHC as applied in the South has been primarily concerned with the needs of other age groups, such as mothers and children. Older people have been excluded from PHC for a variety of reasons, including policy inertia and a pervasive ‘negative paradigm’ which views them as unproductive. Potential benefits of PHC for older people include health promotion and education, as well as curative and palliative care. Also, PHC creates opportunities to bridge the gap between formal service provision and informal caring within households. Effective programmes are hindered by insufficient knowledge about older people's health needs, an absence of trained personnel, and older people's lack of autonomy in decisions about health-seeking behaviour.
L'article soutient qu'il faudrait donner plus d'importance aux prestations de soins de base comme instrument de politique de santé envers les personnes âgées dans les pays en développement. Les prestations de soins de base dans les pays du Sud se concentrent avant tout sur les nécessités d'autres classes d'âge, comme les mères et enfants, alors que les personnes âgées en sont exclues. Il faut chercher les raisons de cette exclusion dans l'inertie politique et un “paradigme négatif” envahissant qui met l'accent sur l'improductivité de ces personnes. Les possibles avantages des prestations de soins de base pour les personnes âgées comprennent la promotion et l'éducation aux questions de santé, ainsi que les soins curatifs et palliatifs. De même, les prestations de soins de base offrent la possibilité de réduire les écarts entre l'assistance officielle et les soins donnés par les ménages. La méconnaissance des besoins des personnes âgées, l'absence de personnel compétent et le manque d'autonomie des personnes âgées lorsqu'il s'agit de prendre des décisions pour améliorer leur santé sont autant d'obstacles à l'efficacité des programmes.